Mieux protéger les victimes
Plakolm veut un durcissement de l’extrait de casier judiciaire
La secrétaire d'État à la Jeunesse Claudia Plakolm (ÖVP) demande un durcissement de l'extrait de casier judiciaire élargi. L'extrait de casier judiciaire élargi devrait à l'avenir pouvoir être consulté de la même manière que l'extrait de casier judiciaire "normal". "Pour protéger les victimes et non les délinquants", comme l'explique Plakolm.
Une histoire racontée par "Krone" a fait des vagues à la mi-février. Un acteur et présentateur, qui travaillait en tant qu'indépendant entre autres avec une célèbre maison de théâtre viennoise, aurait initié des contacts sexuels avec des garçons d'une chorale à Vienne. Une descente de police a eu lieu - et une plainte a été déposée ! La présomption d'innocence s'applique, mais il convient d'empêcher au mieux d'éventuels cas comme celui-ci.
Cela passe par la prévention et, concrètement, par des mises au point sur l'extrait de casier judiciaire. En effet, lorsqu'une infraction est effacée, elle n'apparaît plus sur l'extrait de casier judiciaire. Mais si l'on a par exemple torturé des personnes âgées ou handicapées ou commis des abus sur des enfants, il ne reste "qu'une" mention dans ce que l'on appelle l'"extrait de casier judiciaire élargi", que l'on ne peut obtenir des autorités que si l'employeur confirme que l'on a principalement affaire à ces groupes vulnérables.
"Un accès plus simple" est demandé
"Les délinquants sont ainsi protégés", estiment les critiques. La secrétaire d'État à la Jeunesse du Parti populaire autrichien (ÖVP) Claudia Plakolm en fait partie. Elle demande désormais que cet "obstacle" soit levé et que l'extrait de casier judiciaire élargi puisse bientôt être consulté de la même manière que l'extrait de casier judiciaire. "L'accès doit être moins compliqué, nous avons besoin de sécurité en tant que société. Si quelqu'un s'en prend à des personnes âgées ou à des enfants, cela doit être rapidement visible pour les employeurs et les associations. Je ne veux pas laisser aux délinquants la possibilité de répéter leurs actes répugnants", explique-t-elle.









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