Menaces de Moscou
Medvedev veut que la Russie suive un modèle “historique”
L'ex-président russe Dmitri Medvedev a déclaré dans un discours public que l'Ukraine faisait partie de la Russie. Il n'est certes pas possible de faire revivre l'URSS, a déclaré le vice-président du Conseil de sécurité nationale lundi, selon l'agence de presse RIA. "Les parties historiques" de la Russie devraient toutefois "revenir".
Ce proche de Poutine confirme ainsi une nouvelle fois les fantasmes d'impérialisme des dirigeants russes. Medvedev n'a toutefois pas précisé quels pays seraient concernés. La Moldavie, la Pologne et les pays baltes mettent toutefois en garde depuis le début de la guerre contre les plans d'expansion du Kremlin.
Comparaison avec la crise de Cuba
Medvedev s'est en outre exprimé sur les Etats-Unis. Il a qualifié les relations de la Russie avec les Etats-Unis d'extrêmement mauvaises. Le proche du président russe Vladimir Poutine a estimé que les forces spéciales et les conseillers militaires américains étaient en guerre contre la Russie.
D'anciens pays de l'URSS sont aujourd'hui membres de l'OTAN :
Medvedev a également critiqué les dirigeants politiques allemands dans le cadre du scandale des écoutes téléphoniques au sein de l'armée allemande. La Russie "fera preuve de maîtrise, mais n'oubliera pas". Des pourparlers de paix ne sont pas possibles avec le "gouvernement ukrainien actuel". L'"opération militaire" se poursuivra donc jusqu'à ce que "l'autre partie capitule".
Berlin sous pression
Dans l'affaire des écoutes téléphoniques Taurus, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a appelé à la prudence et à l'unité. Personne ne croit que la publication de l'enregistrement d'une conversation entre des officiers de l'armée allemande au sujet de missiles de croisière Taurus destinés à l'Ukraine était une coïncidence, a déclaré Pistorius dimanche à Berlin. "Il s'agit clairement de saper notre unité. Il s'agit de faire diverger notre politique intérieure".
La politique allemande ne doit pas faire l'erreur de tomber dans le piège du président russe Vladimir Poutine, a averti Pistorius. "Cela fait partie de la guerre de l'information que mène Poutine".
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