Le "AI Act" a été adopté
Le Parlement européen vote pour une réglementation plus stricte de l’IA
Le Parlement européen a voté mercredi en faveur d'une réglementation plus stricte de l'intelligence artificielle (IA), appelée "AI Act". 523 députés européens à Strasbourg ont voté pour, 46 contre et 49 se sont abstenus. Tous les députés européens autrichiens ont voté pour. Selon les nouvelles règles, les développeurs doivent clairement indiquer que les textes, images et sons créés par l'IA sont basés sur cette technologie.
Le règlement de l'UE doit en outre garantir la qualité des données utilisées pour le développement des algorithmes et s'assurer que le développement de l'IA ne porte pas atteinte aux droits d'auteur. Des exigences plus strictes seront imposées pour les applications "à haut risque", telles que les infrastructures critiques, les autorités de sécurité et la gestion du personnel.
Les applications particulièrement sensibles telles que la "catégorisation biométrique sur la base de caractéristiques sensibles" et "la lecture non ciblée d'images faciales sur Internet ou de caméras de surveillance pour des bases de données de reconnaissance faciale" seront totalement interdites, indique le Parlement européen. Cela s'applique également aux "systèmes de reconnaissance des émotions sur le lieu de travail et dans les écoles" ainsi qu'à "l'évaluation du comportement social". Les défenseurs de la vie privée mettent toutefois en garde contre des lacunes.
Les représentants de l'ÖVP et du SPÖ saluent la loi
Plusieurs représentants de l'ÖVP ont exprimé leur approbation après le vote. "Je suis très heureux que le dernier jour de mon mandat de secrétaire d'État à la numérisation, l'AI-Act ait été adopté au Parlement européen", peut-on lire dans une déclaration du secrétaire d'État à la numérisation Florian Tursky (ÖVP). "Nous voulons utiliser tout le potentiel de l'IA tout en garantissant une sécurité totale", a déclaré l'eurodéputée ÖVP Barbara Thaler. "De manière générale, dans le débat sur l'IA, nous ne devrions pas craindre principalement les risques, mais nous concentrer également sur les possibilités et le potentiel".
Le mandataire européen du SPÖ Andreas Schieder salue lui aussi la loi sur l'IA. Selon lui, une étape importante est "qu'à l'avenir, tous les systèmes d'IA devront passer par une évaluation des risques avant d'être mis sur le marché de l'UE. Sur la base de cette évaluation, les systèmes seront classés en différents niveaux de risque, eux-mêmes soumis à différentes règles".
Les entreprises obtiendront avec l'AI Act la sécurité juridique nécessaire pour le développement de systèmes d'IA, se réjouit la députée européenne NEOS Claudia Gamon. Ainsi, "l'AI Act stimulera également l'innovation économique (...). En même temps, des règles judicieuses permettront aux citoyens de ne plus craindre le spectre de l'intelligence artificielle". L'industrie informatique avait auparavant émis de vives critiques, l'association professionnelle allemande Bitkom mettant en garde contre une surréglementation qui freinerait l'innovation dans l'industrie encore si jeune de l'IA.








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