"Les caisses ne sont pas emballées"

Dossiers de déchiquetage : Hartinger-Klein n’est au courant de rien

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06.03.2024 13:05

"J'ai ordonné le transfert de tous les documents aux archives nationales, comme le prévoit la loi" - c'est en ces termes que l'ancienne ministre de la Santé Beate Hartinger-Klein a commenté l'accusation selon laquelle elle aurait déchiqueté des dossiers. Elle ne sait pas ce qu'il est advenu des documents papier. Elle n'a pas fait de cartons.

Les documents disponibles montrent par exemple l'e-mail d'un fonctionnaire de mai 2019 à deux collègues du ministère de la Santé, d'où il ressort qu'il a contacté une collaboratrice du cabinet de l'ancienne ministre "pour emballer des documents papier sous clé dans des boîtes d'archives à destination des archives nationales".

Il s'est avéré à cette occasion "que tout le papier des bureaux du cabinet de la FBM (Madame la ministre fédérale, ndlr) a été détruit à grande échelle. (Conteneur de protection des données éliminé)".

En outre, le fonctionnaire a entendu que le chef de bureau du cabinet avait appelé les archives pour annoncer "qu'aucun document physique de notre ministère n'était attendu".

Seuls les "stocks de données ELAK", c'est-à-dire les dossiers électroniques, qui ont également été transférés aux archives d'État, auraient fait exception. Ces documents sont toutefois bloqués pour 25 ans, seule Hartinger-Klein peut en autoriser l'accès. Mais elle s'y refuse jusqu'à présent.

En bref : de quoi s'agit-il dans cette affaire ?

Mardi, des documents dont dispose la commission d'enquête sur "l'abus de pouvoir des rouges et des bleus" ont été rendus publics. Il en ressort qu'après l'éclatement du gouvernement turquoise-bleu en 2019, de nombreux dossiers concernant la fusion des organismes de sécurité sociale auraient été détruits. Mais l'ancienne ministre de la Santé du FPÖ ne veut pas entendre parler d'une opération de déchiquetage lorsqu'elle était ministre.

"Là où il n'y a pas de documentation, nous ne pouvons que difficilement vérifier".
Mardi soir déjà, la présidente de la Cour des comptes Margit Kraker a critiqué le manque d'accès aux dossiers de l'époque où Hartinger-Klein était ministre dans l'émission "ZiB2" : "Là où il n'y a pas de documentation, nous pouvons difficilement vérifier (....)".

On s'est étonné, "car il s'agissait ici d'un contrat de conseil qui a finalement été attribué à un consultant pour un montant de 10,6 millions d'euros, et nous n'avons pas pu retrouver cela dans la documentation".

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