Exécution des mesures
Traitement incorrect ? Plainte contre un médecin de prison
Coup de théâtre autour de l'exécution des mesures pour les détenus souffrant de troubles psychiques - il s'agit d'accusations de lésions corporelles contre une médecin.
"J'ai déjà eu un double meurtrier qui a été libéré plus tôt" ! L'avocat renommé Manfred Arbacher-Stöger s'attaque à nouveau à l'exécution par mesure - c'est-à-dire l'internement de criminels considérés comme dangereux en raison d'une maladie psychique - qui a récemment fait la une des journaux, notamment à cause du père de l'horreur Josef Fritzl.
Condamné pour coups et blessures
Il s'agit de Monsieur B., qui a été condamné dans son jeune âge pour coups et blessures et menaces contre ses amies de l'époque. Il aurait déjà purgé sa peine de prison. Seule une expertise (plus ancienne) a attesté que cet homme, aujourd'hui âgé de 40 ans, qui était alors chef de cuisine adjoint dans un hôtel et dont le stress le dépassait, présentait une "structure de personnalité anormale avec des déficits dans l'autorégulation, notamment par l'abus d'alcool".
Il semble que dans l'exécution des mesures, les détenus soient délibérément mis sous sédation afin de les immobiliser et de les rendre dociles.
Top-Anwalt Manfred Arbacher-Stöger übt scharfe Kritik
D'où le placement en détention. Une libération conditionnelle a ensuite été révoquée par la justice peu avant la fin de la période d'essai. Monsieur B. s'était à nouveau enivré (seul) dans l'appartement encadré et avait manqué le rendez-vous avec l'agent de probation. Entre-temps, l'homme est depuis 14 ans plus ou moins en permanence en exécution de mesures, comme le dit son avocat.
Accusations contre le médecin de la prison
Le juriste émet maintenant de graves reproches à l'encontre du médecin pénitentiaire traitant : "Mon client est traité de manière erronée avec un cocktail de médicaments psychotropes pour des pathologies qui n'ont jamais été constatées chez lui. J'ai donc déposé une plainte pénale pour coups et blessures et j'ai également informé l'ordre des médecins", a déclaré Mme Arbacher-Stöger.
Action en dommages et intérêts contre la République
M. B. est tellement sédaté et immobilisé qu'il ne peut que difficilement exercer son travail de cuisinier dans un hôtel du centre-ville pour se préparer à un nouveau licenciement. En outre, l'avocat veut poursuivre la République en justice pour 30.000 euros de dommages et intérêts.
Un rapport récent de la Cour des comptes constate également de grands dysfonctionnements dans le système pénitentiaire : prisons pleines, peu de personnel, enfermé 23 heures par jour dans une cellule ...
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