Procès à Ried/I.
Un logement assisté pour l’auteur du coup de couteau irrite la victime
Un Macédonien du Nord (45 ans), malade mental, a poignardé son ex-beau-frère (43 ans) dans sa folie en octobre à Uttendorf. Lors du procès à Ried/I., il a été placé dans un établissement médicalisé, reçoit des pilules et est surveillé. Sa victime traumatisée, en revanche, regarde entre ses doigts et est plutôt en colère.
Lors du procès, il avait l'air doux comme un agneau, comme s'il ne pouvait pas se retenir : Pourtant, ce boucher de 45 ans a poignardé son ex-beau-frère de 43 ans avec un couteau à cran d'arrêt en octobre à Uttendorf, à la surprise générale. Il souffre d'une grave maladie psychique et n'est donc pas coupable. Au moment des faits, il souffrait de ce que l'on appelle un trouble schizo-affectif.
Demande de placement
Jeudi, l'intéressé - c'est le jargon actuel pour de tels délinquants - a comparu devant le tribunal de Ried im Innkreis pour coups et blessures graves intentionnels. Le parquet avait déposé une demande de placement pénal dans un centre de thérapie médico-légale.
"Pour moi, tout s'est passé comme dans un rêve"
L'accusé lui-même a exprimé des remords : "Je suis désolé pour ce que j'ai fait. Selon l'expertise de la psychiatre Adelheid Kastner, il était sous l'influence de sa maladie récurrente depuis environ trois ans au moment des faits et ne pouvait pas penser de manière réaliste.
Une bonne présentation a aidé
Sa bonne présentation lors du procès et l'expertise de Kastner ont épargné à l'auteur du coup de couteau une vie derrière les barreaux, c'est-à-dire l'exécution des mesures. Il s'en est bien mieux sorti, il a "seulement" été condamné à un placement dans un établissement de vie assistée, avec les conditions d'un traitement médicamenteux régulier et d'une surveillance médicale. Cette mesure moins sévère n'est pas limitée dans le temps et est réexaminée une fois par an par le tribunal. Le jugement est définitif.
La victime n'est pas "heureuse" du tout
La victime n'est pas très heureuse, ce qui est compréhensible. L'homme de 43 ans a été hospitalisé pendant des semaines, a perdu son emploi, a des dettes faute de revenus - et peu de chances d'obtenir un jour un dédommagement, explique son avocat Daniel Strauss.








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