"Manque de discernement"
Kurz-Richter, plan climatique : L’ÖVP attaque les Verts
Les élections au Conseil national n'auront sans doute lieu que fin septembre, mais la campagne électorale envoie déjà ses premiers signes de printemps. Car au sein de la coalition turquoise-verte, les choses se gâtent - une fois de plus. Ainsi, l'ÖVP a annoncé dimanche le dépôt d'une question parlementaire à la ministre de la Justice Alma Zadic (Verts) dans le cadre de la condamnation de l'ex-chancelier Sebastian Kurz. En outre, la ministre de la Constitution Karoline Edtstadler (ÖVP) a vivement critiqué la ministre verte du Climat Leonore Gewessler.
Dans la question posée par l'ÖVP à Zadic, le Parti populaire, comme il l'a déjà critiqué à plusieurs reprises ces derniers jours, s'inquiète du fait que quelques jours seulement après le jugement de Kurz, on a appris que le juge Michael Radasztics avait déjà été condamné en mai 2023 à une sanction disciplinaire du temps où il était procureur.
"Déconcertant"
Edtstadler a expliqué à ce sujet à l'émission "Pressestunde" de l'ORF qu'il s'agissait de "l'apparence d'une partialité". Cette question est importante pour la réputation de la justice et de l'Etat de droit. Toute cette affaire est tout de même "déconcertante en apparence". La ministre de la Justice doit agir.
La sanction disciplinaire est entre autres liée à une transmission non autorisée d'informations de Radasztics à l'ancien député Peter Pilz. Du point de vue de l'ÖVP, il faudra maintenant clarifier comment cette coïncidence temporelle, "pour laquelle une coïncidence est presque exclue", s'est produite. Le Parti Populaire a identifié à ce sujet des justifications différentes de la part du tribunal régional supérieur de Graz et du bureau des preuves de la Cour suprême.
Il faut en outre faire la lumière sur l'influence politique de Pilz, peut-on lire dans une déclaration à l'APA. C'est pourquoi l'ÖVP demande à Zadic de révéler combien de collaborateurs du cabinet de la ministre de la Justice ont travaillé auparavant comme collaborateurs de la "Liste Pilz/Jetzt" ou pour l'ancien député du Conseil national lui-même.
Edtstadler a en outre émis de vives critiques à l'encontre de la ministre de la Protection du climat Gewessler. Elle a reproché à sa collègue verte au gouvernement d'avoir privilégié l'entente avec les autres ministères plutôt que de s'ériger un monument à elle-même dans le cadre du plan climatique. Edtstadler n'a pas reconnu de changement : "Elle n'est pas compréhensive sur ce point".
Le plan Gewessler stoppé
Le projet de plan climatique aurait déjà dû être transmis à l'UE il y a quelque temps, mais il avait échoué parce qu'Edtstadler avait stoppé le projet correspondant de Gewessler. La ministre des Affaires européennes a également justifié cette décision dimanche par le fait que trois ministères avaient émis des objections contre les plans, mais que la ministre n'en avait pas tenu compte : "Ce n'était pas un plan national, mais un plan Gewessler".
C'est ainsi que le plan a été envoyé à Bruxelles à l'insu de l'ÖVP. Elle a alors pris ses responsabilités et l'a retiré, a déclaré Mme Edtstadler. Gewessler a manifestement été "mal conseillé sur le plan juridique". Mais les discussions se poursuivent et elle espère pouvoir trouver une "branche verte", a déclaré Edtstadler. Le plan final doit être présenté d'ici juin.
Edtstadler exclut toute coalition avec Kickl
En ce qui concerne la future constellation gouvernementale, la ministre veut d'abord laisser parler les électeurs. Edtstadler a seulement exclu une collaboration avec le chef du FPÖ Herbert Kickl, à qui elle a reproché de ne reculer devant rien. Il aurait également un problème avec les femmes.










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