"Intolérable"
Cas d’abus : Nehammer veut abaisser l’âge de la sanction pénale
Après les viols en série présumés choquants, accompagnés de vidéos tournées avec un téléphone portable, d'une fillette de douze ans seulement par une bande multiculturelle, le chancelier Karl Nehammer (ÖVP) exprime ce que beaucoup pensent en Autriche : "Nous devons parler des peines. L'absence de défense de l'État de droit face à de tels crimes est insupportable !"
Selon lui, il faut tout simplement parler sans ménagement de ce qui ne va pas et où l'État de droit n'a pas suffisamment de possibilités d'intervenir.
Mission confiée à Edtstadler et Karner
Le chef du gouvernement a donc chargé la ministre de la Constitution Karoline Edtstadler et le ministre de l'Intérieur Gerhard Karner (tous deux ÖVP) d'élaborer des propositions concrètes.
Dans l'entretien accordé à "Krone", Nehammer voit trois champs d'action concrets :
- Que les adolescents de moins de 14 ans - comme dans le cas actuel - ne puissent actuellement pas être poursuivis en justice pour des délits tels que le viol ou les lésions corporelles graves. Il s'agit donc d'un abaissement concret de la limite d'âge de la majorité pénale ! Le fait que des enfants puissent à l'avenir être jugés dès l'âge de douze ans est bien sûr très controversé chez nous. Mais dans l'ensemble, le phénomène de la violence juvénile nécessite plus d'attention.
- Le rôle et la responsabilité des familles. Le chancelier : "Nous devons nous demander comment l'État peut mieux soutenir les parents dans la prévention et comment l'aide sociale à l'enfance peut être un levier plus puissant". Mais en dernier ressort, "la responsabilité des parents doit aussi conduire à la responsabilité".
- Le déséquilibre général des délits contre la vie et l'intégrité corporelle par rapport aux délits contre le patrimoine dans notre système juridique. En termes simples, un "voleur de pendu" se voit souvent infliger la même peine qu'un auteur d'actes de violence.
"Des actes aussi brutaux que ceux commis sur la fillette de douze ans montrent que notre système juridique n'est pas assez précis. Que disent les parents de la victime lorsque les auteurs sont en liberté ? Je trouve cela inacceptable", a conclu Nehammer, visiblement ému.
Kommentare
Da dieser Artikel älter als 18 Monate ist, ist zum jetzigen Zeitpunkt kein Kommentieren mehr möglich.
Wir laden Sie ein, bei einer aktuelleren themenrelevanten Story mitzudiskutieren: Themenübersicht.
Bei Fragen können Sie sich gern an das Community-Team per Mail an forum@krone.at wenden.