Le Serbe avoue
Quatre ans de prison pour le cambriolage de la ministre
Les traces d'ADN relevées sur les lieux du crime ont permis de retrouver l'homme qui, avec un complice inconnu, s'est introduit cet été dans l'appartement viennois de la ministre Karoline Edtstadler. Aujourd'hui, le Serbe de 50 ans a dû répondre de ses actes devant le tribunal échevinal de Vienne.
"Tout est correct. C'est moi qui l'ai fait", déclare l'homme, qui a six antécédents judiciaires, au tribunal régional de Vienne. L'homme indique qu'il voulait rendre visite à sa fille à Vienne : "C'est arrivé. Je suis désolé", déclare l'accusé, peu loquace mais repentant. "Ce n'est pas arrivé. Vous aviez des outils pour entrer par effraction", corrige le juge Harald Craigher. "Mon client a vu des paquets devant l'appartement et en a déduit qu'il n'y avait personne à la maison", explique l'avocat de la défense Peter Philipp. "Il n'avait aucune idée qu'il s'agissait de l'appartement d'une ministre".
Mon client a vu des paquets devant l'appartement et en a déduit qu'il n'y avait personne à la maison.

Rechtsanwalt Peter Philipp
Bild: Gerhard Bartel
La ministre a vu l'effraction via une caméra
Le 23 août, alors que la ministre de la Constitution Karoline Edtstadler profitait du soleil à Nice, une alerte au cambriolage a retenti sur son téléphone portable. Avec un complice qui n'a pas encore été arrêté, les individus masqués ont forcé la porte de sécurité de l'appartement à l'aide d'un outil à levier et d'une plaque de pression.
Le cambrioleur a été surpris par la présence de caméras dans l'appartement. Son collègue et lui les ont rapidement tournées sur le côté et ont coupé le courant. Pas assez vite. Car Edtstadler a immédiatement alerté la police depuis la France. "Quand mon client a entendu les sirènes, il a immédiatement pris la fuite", raconte Philipp. Deux mois plus tard, l'homme a finalement pu être arrêté, des traces d'ADN sur la clôture métallique de la maison d'habitation l'ont finalement trahi.
Un butin minime, des conséquences importantes
Le cambriolage n'en valait absolument pas la peine pour le duo. Les hommes ont certes rassemblé avec zèle des objets de valeur et les ont tous mis dans un trolley, mais ils l'ont laissé derrière eux avec un butin d'une valeur d'au moins 8 000 euros, selon l'acte d'accusation. La police ne s'est pas fait attendre. Ce que les deux Serbes ont tout de même pu empocher : 60 euros en liquide, une caméra WLAN de la même valeur et la carte de crédit de la ministre.
En raison des antécédents judiciaires pertinents, le verdict tombe rapidement : quatre ans de prison pour le Serbe. La peine encourue pouvait aller jusqu'à 15 ans de prison. Le cambrioleur accepte, le jugement est définitif.










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